La nouvelle avancée peptidique «pourrait permettre aux dispositifs implantables de s'intégrer plus facilem

Une nouvelle méthode a été développée pour intégrer des dispositifs implantables dans le corps d'une manière qui leur permet de communiquer des signaux biologiques aux tissus environnants.

Des chercheurs de l'Université de Sydney ont mis au point une technique pratique et peu coûteuse pour guider et attacher des peptides à la surface de ces dispositifs, permettant ainsi une meilleure intégration avec le corps et un risque réduit d'infection.

En appliquant un champ électrique comparable à celui d'une batterie de petite taille, l'équipe a pu contrôler avec précision l'orientation des peptides et la concentration en surface, ces revêtements de biomatériaux masquant les dispositifs implantés et reproduisant les tissus environnants.

Il existe une gamme d'applications potentielles pour cette méthode, allant des implants osseux aux stents cardiovasculaires et aux vaisseaux sanguins artificiels. En obtenant une meilleure biocompatibilité, on espère que le remplacement du dispositif par une chirurgie de révision sera moins souvent nécessaire.

Marcela Bilek, professeur de physique appliquée et d'ingénierie de surface à l'Institut Nano de l'Université de Sydney, a déclaré: «Le Saint Graal est une surface qui interagit parfaitement et naturellement avec les tissus de l'hôte grâce à la signalisation biomoléculaire.

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