Une nouvelle étude révèle un lien inconnu entre les régions génomiques et la tension artérielle

Des chercheurs des National Institutes of Health et leurs partenaires ont découvert plus d’une centaine de loci génomiques supplémentaires, ou zones du génome humain, qui semblent influer sur la tension artérielle.

Les résultats de l’étude suggèrent également qu’un certain nombre de zones distinctes du chromosome pourraient être importantes pour le métabolisme du fer et un type de récepteur cellulaire appelé récepteur adrénergique.

Les chercheurs ont intégré quatre grands ensembles de données provenant d’études d’association à l’échelle du génome portant sur l’hypertension et la pression artérielle afin de comprendre pleinement les propriétés et les caractéristiques de la pression artérielle.

Après analyse des données, ils ont découvert plus de deux mille loci génétiques, dont cent treize zones uniques, associés à la pression artérielle.

Plusieurs des loci génomiques récemment identifiés se trouvent dans des gènes impliqués dans le métabolisme du fer, ce qui corrobore des découvertes antérieures selon lesquelles des quantités élevées de fer ferreux peuvent exacerber les maladies cardiaques.

Le lien entre la tension artérielle et les variations du gène ADRA1A a également été vérifié par les chercheurs. Étant donné que le gène ADRA1A code pour le récepteur adrénergique, un type de transmetteur cellulaire déjà ciblé par les médicaments contre la tension artérielle, il est possible que d’autres polymorphismes génétiques découverts dans le cadre de la recherche soient des candidats pour les médicaments contre la tension artérielle.